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Plan d’actions Phytos La Confédération paysanne ne veut « plus attendre »

Contrastant avec les positions de la FNSEA et de la Coordination rurale, la Confédération paysanne estime que le plan de réduction des produits phytosanitaires présenté par le Gouvernement ne va ni assez loin, ni assez vite.

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« Où est passé le plan de « sortie » des pesticides réclamé par le président de la République lors du renouvellement de la licence d’utilisation du glyphosate ? », s’interroge la Confédération paysanne dans un communiqué. « Aucun calendrier précis, l'interdiction du glyphosate n'est plus d'actualité et conditionnée à une évaluation de l'Anses sur ses effets cancérogènes ou non, rien sur les utilisateurs et leur protection, encore une fois il est urgent d’attendre ! »

 « Comment sérieusement imaginer que la seule séparation de la vente et du conseil sur les produits phytopharmaceutiques, mise en avant par le Gouvernement dans ce plan et déjà inscrite dans le projet de loi EGA, répondra aux réels besoins des paysan-ne-s en la matière ? »

« Le peu de propositions volontaristes du récent rapport parlementaire, censé aiguiller le plan du gouvernement, avait déjà fait craindre le pire. (…) Ce plan se cache derrière la prétendue absence d'alternatives et les besoins en recherche sur celles-ci. Or des paysans qui pratiquent sans pesticides, il y en a. Ce qu’il manque ce sont les conditions pour que ces pratiques puissent s'étendre au plus grand nombre. Qu’attend donc le gouvernement ? Que le Parlement français adopte le Ceta pour ensuite arguer que la France « ne peut pas déroger au principe de coopération réglementaire » de ce traité pour interdire le glyphosate ou tout autre pesticide tout aussi dangereux !? »

« La Confédération paysanne rappelle que les pesticides sont un outil de compression des coûts de production. Les enjeux en termes de revenu paysan, de santé humaine et environnementale, dont les paysans sont les premières victimes, imposent donc de passer immédiatement à l’action pour mettre en œuvre un plan de sortie accompagnant réellement les changements de systèmes et non la poursuite de pratiques actuelles « un peu plus innovantes », comme l’épandage par drone. »

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